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"Jusqu'à ce que la douleur le lui enseigne , l'homme ne sait pas quel trésor est l'eau"

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La filtration


Récupération de l'eau de pluie : marche à suivre


Etape 5 : la filtration





Nous voilà arrivés sur une étape des plus importante de cette suite .....

"L'eau de pluie n'est pas potable !"
"L'eau de pluie est chargée des polluants de l'atmosphère ..."
"L'eau de pluie se charge de toutes les saletés et fientes d'oiseaux du toit ..."
"L'eau de pluie est acide ..."
..........
Toutes ces réflexions, je les entends ou lis fréquemment, et bien qu'elles soient vraies et fondées, il faut néanmoins les compléter pour éviter de rester sur ce genre de considération "problèmatique", pour la bonne et simple raison que ces aspects décrivent une eau de pluie "brute", alors que dans le concept de valorisation domestique de l'eau de pluie .....
>> on n'utilise jamais une eau de pluie à "l'état brut", mais filtrée à des degrés divers et successifs, et adaptés selon les usages ...... !!!

Nous pouvons rappeler ici que, nous avons vu dans "l'étape 2" toute l'importance d'une bonne préfiltration, qui annule la justification de la 3è réflexion citée plus haut, et dans "l'étape 3" la préférence du matériau béton pour neutraliser l'acidité de l'eau de pluie et du stockage cylindrique pour ne pas favoriser le développement bactérien dans les coins....

Une fois ces caractéristiques respectées, on peut alors compter sur une certaine "propreté" de l'eau stockée, dans le sens incolore, inodore et sans grosses particules, ainsi qu'une très bonne qualité physico-chimique .....
(mes analyses trimestrielles de cette "eau brute" démontrent aisément cela, tant pour le physico-chimique que pour les métaux lourds ...)
Ceci ne signifie pas pour autant qu'elle soit "saine" ni "potable" ! ..

L'objectif d'une bonne filtration est d'une part d'éviter tout "traitement" (chimique) de l'eau, et d'autre part d'établir des étapes de "seuils de filtration", ou de "finesses de filtration" progressives et adaptées aux différents usages.

En considérant une bonne préfiltration et de bonnes conditions de pompage, il n'est pas nécessaire de poser une filtration avant la pompe, si cette dernière est de qualité et récente. Si vous disposez d'un modèle ancien ou petit, vous pouvez éventuellement la précéder d'un filtre à sédiments à cartouche de +/- 50 µ (*) ... (lavable si possible), sinon ce même filtre accompagnera et devancera le 10 µ concerné ci-après ...
( * > "µ" = micron ou micromètre , unité de grandeur valant 1/1000 de millimètre )



La première étape de filtration, ou "filtration primaire", est généralement posée entre la pompe et la nourrice de distribution, juste avant cette dernière théoriquement ....
Cette filtration "primaire" est à considérer à un seuil de +/- 10 µ , ce qui permet les usages de nettoyage, de lessive, de vaisselle et de WC (si vous en avez encore....) .
De nombreux filtres à sédiments (tels que ci-après) se trouvent maintenant sur le marché, et si vous avez la possibilité, choisissez plutôt un modèle cartouche à tamis lavable (n'existe pas plus fin que 50 µ !) ;


filtre_mec316.png

Exemple de filtre cartouche à sédiments , avec tamis inox lavable de 89 µ, ou 50 µ en option .....
Prix ttc approximatif : 115€ , 30€ pour le tamis 50 µ
(publicité gratuite pour exemple)



filtre_89-50_inox.jpg


Vue des tamis inox : à gauche, le 89µ propre, qui a été remplacé par le 50µ; qui vient juste d'être démonté pour lavage, en même temps que le filtre à chaussettes 10µ, après 3 mois d'utilisation ...



> complété d'un filtre à "chaussettes" jetables comme l'excellent modèle illustré ici ...

filt-cintro-1.jpg


filt_cintro-3.jpg


Exemple de filtre cartouche à sédiments , avec tamis jettable de 5 ou 10 ou 25 ou 50 µ .....
Prix ttc approximatif : 115€ complet
(publicité gratuite pour exemple)



chauss_10_sale_1.jpg

Vue d'une chaussette 10µ venant d'être enlevée de son filtre après 3 mois d'usage ...



chauss_10_sale_2.jpg

Vue de la chaussette et de son support ..



vue_filtres_2.jpg

Vue du filtre avec sa chaussette usagée avant remplacement ..



vue_filtres_3.jpg

Et le même filtre avec sa nouvelle chaussette 10µ ..
.. et c'est reparti pour 3 mois ...



Vient ensuite la "filtration secondaire" , qui permet une qualité d'eau chaude sanitaire "confortable" pour usages corporels, par l'ajout d'un filtre cartouche à charbon actif, en amont du chauffe-eau, en prévention d'odeur due à l'eau chauffée et en rétention de micro-polluants et matières organiques dissoutes ....
A ce stade, nous pouvons (selon le Pfr. J. Orszagh) considérer l'eau ainsi filtrée comme "eau de qualité inoffensive mais légalement non potable" .....

>> petite citation :
"qui n'a jamais pris de douche sous une eau de pluie ne connait pas le confort hydrique .."


filt_cintro-4.jpg

Exemple de filtre à charbon actif en granulés ...
Prix ttc approximatif : 130€ complet
(publicité gratuite pour exemple)

charbon-actif.jpg



Il est excessif d'exiger une qualité d'eau sanitaire correspondant en tous points aux normes d'une "eau destinée à la consommation humaine" .... , puisque nous ne sommes pas censés nous abreuver sous la douche, et quand bien même nous absorbons quelques gorgées d'eau sanitaire "inoffensive" réputée non potable, il faut se rendre à l'évidence que, quotidiennement, nous absorbons de l'air, de l'eau et des aliments contenant bien plus de bactéries réputées pathogènes que dans quelques cl. de cette eau "sanitaire" ... !!
Il serait tout autant inadéquat d'exiger à tous ménages ayant chiens et chats à la maison de stériliser la vaisselle avant chaque repas, ou d'isoler la cuisine sous atmosphère étanche !!! ...
Le simple fait de prendre une douche quotidiennement sous une eau chlorée est plus préjudiciable à la santé que d'absorber quelques gorgées d'eau "inoffensive et non potable" ....
L'ajout éventuel d'un générateur UV pourra rassurer les plus sceptiques ...


Nous en arrivons ensuite au stade ultime, le plus intéressant qualitativement et le plus rentable financièrement ... : la potabilisation !

Attention :
ce chapitre vous est proposé à titre indicatif, et est destiné à toutes personnes qui, en conscience !, fait le choix personnel de prendre en charge sa propre production d'eau de consommation quotidienne, en acceptant la responsabilisation personnelle qui lui incombe quant à l'usage et l'entretien de tout type d'appareil, et l'auteur de cet article n'incite personne à pratiquer la potabilisation domestique si cette condition sine qua non n'est pas respectée, et ne peut donc engager sa propre responsabilité vis-à-vis d'une mauvaise pratique d'autrui .. !!


Avant d'ouvrir ce chapitre, je voudrais exposer ici un petit comparatif du coût moyen d'une année de consommation d'eau en bouteille, pour quelques eaux très "populaires" ...
Partant du fait que l'organisme a un besoin vital en eau d'un minimum d' 11/2 litre par jour, je considèrerai le prix au litre de chaque eau x 1.5 x 365 , pour obtenir un prix annuel minimum ... , et reste à multiplier ce montant par 3 (personnes) pour en arriver à un coût de revient moyen annuel et familial ....

eau de source :

Cristaline : 0.11 x 1.5 x 365 x 3 = 180.5 € / an
Ogeu : 0.22
x 1.5 x 365 x 3 = 361 € / an

eau minérale :

Evian : 0.37
x 1.5 x 365 x 3 = 607.5 € / an
Volvic : 0.31 x 1.5 x 365 x 3 = 509 € / an
Contrex : 0.35 x 1.5 x 365 x 3 = 574.5 € / an
Vittel : 0.33
x 1.5 x 365 x 3 = 542 € / an
Mont Roucous : 0.34 x 1.5 x 365 x 3 = 558.5 € / an

eau pétillante :

Badoit : 0.58
x 1.5 x 365 x 3 = 952.5 € / an
Vichy : 0.58 x 1.5 x 365 x 3 = 952.5 € / an
Quézac : 0.47 x 1.5 x 365 x 3 = 772 € / an

Pour autre exemple de comparaison, imaginons une famille de 4 pers. avec les 2 enfants sportifs :
0.35 x 2.5 x 365 x 4 = 1277.5 € / an

Ce comparatif assez parlant permet de mieux évaluer la "rentabilité" de la potabilisation de l'eau de pluie, selon le type de filtration choisi, par rapport à la consommation quotidienne d'eau en bouteille .... ( sans parler du bilan écologique négatif des eaux embouteillées ...)
Je ne parlerai pas ici de la consommation quotidienne d'eau "de ville" ou "du robinet", qui est certes beaucoup plus économe, mais aussi la solution à éviter (sans filtration) dans une recherche qualitative ... !!
( Nous reviendrons sur ces aspects dans un prochain article spécifique à la qualité de l'eau de consommation quotidienne .... )
D'autre part, il est très surprenant de constater que l'eau de Mont Roucous qui est vendue le plus souvent en magasin bio ou diététique (et en supermarché aussi maintenant), et qui est une des seules eaux en bouteille à correspondre aux critères de qualité de la Bio-Electronique et de "l'eau Bio-Compatible", n'est pas plus chère que d'autres eaux minérales , qui pour certaines seraient retirées du marché si elles étaient soumises à la législation de l'eau potable ...!!
L'eau de Mont Roucous est peut-être la seule à vous indiquer les éléments suivant sur son étiquette :
- silice = 6.90 mg/l
- pH = 6 - rH2 = 26.3
- degré hydrotimétrique = 0.25
- Résistivité = > 40.000 ohms/cm
avec une minéralisation totale de 19 mg/l
ces détails démontrent une eau parfaitement Bio-Compatible !

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _


Pour mieux vous rendre compte des différents niveaux de filtration, je vous invite à bien observer le tableau ci-dessous, qui sera bien utile pour illustrer le chapitre qui suit .... :




etoile2.gif

Oeuvre originale : Emmanuel Larche --reproduction interdite--

Nota : Le tableau concerné ici, représentant les divers seuils de finesse de filtration, est une oeuvre originale, qui m'a généreusement été transmise par son auteur pour ma documentation personnelle ...
Avec son accord, je l'avais publié sur mon 1er blog.
Suite au constat de divers "vol" de photos personnelles de ce blog ainsi que de ce tableau avec en plus usage commercial de celui-ci, je suis au regret de ne plus vouloir exposer ce tableau qui m'est précieux ...

L'entreprise "indélicate" m'a procuré un "méa culpa" écrit suite à cette utilisation commerciale non autorisée ...
Pour la reconnaissance immédiate de ses torts et l'honnêteté de son dirigeant à mon égard, je ne citerai pas cette entreprise et ne publierai donc pas son méa culpa ...

Désolé donc de vous priver de cette belle illustation ...
"Pierre L'écoleau"


Remarques importantes : la filtration de potabilisation ne s'installe pas en lieu et place des étapes précédentes, mais bien en supplément de celles-ci !! ...
Il est à noter que nous ne conseillons pas la potabilisation de l'eau de pluie si celle-ci n'est pas stockée dans une cuve/citerne en béton, de préférence cylindrique, et qu'en cas de nouvelle installation, la potabilisation ne doit pas être appliquée dans les 6 premiers mois minimum après remplissage, pour laisser le temps de l'équilibrage du pH de l'eau ...
La décision de la potabilisation est l'acte ultime d'une réappropriation de la gestion individuelle et écologique de l'eau dans l'habitat, dans laquelle la qualité de l'eau est adaptée à chacun de ses usages, mais est avant tout
une démarche basée sur la responsabilisation individuelle, il va donc de soi de prendre toutes précautions en cas de doute, et d'accepter le fait de "l'auto-contrôle", c'est à dire de faire analyser l'eau "sanitaire" ainsi que l'eau potabilisée au moins 1 x par an ..., et absolument avant la 1ère consommation !! ...


Le seuil de filtration minimum pour la potabilisation de l'eau de pluie est sans conteste
la "microfiltration" ...

> "Filtre céramique" :
Très simple en fonctionnement et en installation, ce filtre se place sur ou (plus généralement) sous évier, et se connecte à un petit robinet "col de cygne" sur l'évier en supplément du robinet classique.
Cette filtration consiste à faire passer l'eau à travers une "bougie" céramique , de l'extérieur vers l'intérieur, et un noyau de charbon actif extrudé inséré à l'intérieur de la bougie .
La céramique, avec son seuil de filtration de 0.5 à 0.3 µ, est anti-bactérienne , et avec son complément de charbon actif permet l'élimination des goût et odeur, des polluants organiques et aussi (en option) des métaux lourds ....
Cette cartouche mixte est normalement couplée avec une cartouche de cellulose de 5 µ en amont.
L'entretien de cette filtration consiste en un simple nettoyage de surface de la bougie céramique tous les 3 mois environ (ou plus tôt si le débit diminue) et au contrôle de la cartouche cellulose, en sachant que la céramique est prévue pour un volume filtré de +/- 8000 l. ...et/ou pour 3 ans maxi .

Prix approximatif : +/- 260 € ttc complet



filt_ceram.jpg

Détail de la bougie céramique nue ...



bougies_ceram_1.jpg

Vue d'une bougie venant d'être démontée pour nettoyage, après 3 mois d'usage, en comparaison d'une même bougie "propre" (d'expo)



nett_bougie-ceram.jpg

Nettoyage de la bougie avec une éponge de cuisine ...
> Bien la frotter et bien la rincer, le tout en extérieur ... pas à la cuisine .. !



cartouches_bougies.jpg


Présentation comparative de diverses cartouches et bougies céramique .. :
De gauche à droite :
> cartouche charbon actif comprimé "Carbonit" (allemande, probablement la meilleure en Europe !), complétée par un tube interne d'ultrafiltration (option d'un fabricant belge)
> cartouche charbon actif comprimé "standard"
> cartouche de préfiltration 5µ en fibres synthétiques
> bougie céramique "Aquasain" (belge) tranchée pour vue sur le noyau interne de charbon actif comprimé
> idem avec la bougie "D*****" (anglaise, distribuée en France)
> et la bougie céramique usagée en attente de nettoyage ..


> Voir article complémentaire sur la Microfiltration ici ..

Ce type de filtre est la base de la potabilisation et convient parfaitement à tous les usages alimentaires .....

Une eau de pluie correctement stockée et filtrée par ce procédé peut correspondre aux "valeurs guides" d'une eau "biocompatible"



L'ultrafiltration :

Second choix et d'une catégorie supérieure, par exemple : le module multi-cartouches d'ultrafiltration.
( je vous parlerai ici d'un modèle que je connais, installé et utilisé chez moi ..)

Ce module est composé de 4 cartouches ( + générateur UV en option ) et comme le modèle précédent, il s'installe sous évier et se connecte à un robinet secondaire.
Le principe de filtration s'opère comme suit :
1 cartouche de préfiltration à 5 µ
1 cartouche de dénitratation (réduit efficacement le taux de nitrates , que l'on retrouve aussi maintenant dans l'eau de pluie !! )
1 cartouche de charbon actif comprimé à haute pression ( élimine les gouts et odeurs, les métaux lourds, les résidus chimiques , ...)
1 cartouche d'ultrafiltration ( filtre jusqu'à 0.03 µ , élimine bactéries, germes et virus ! )
un second modèle est complété par un générateur UV ....



filt_cintro-instal.jpg

Exemple de module ultrafiltration
Détail du montage
( Publicité gratuite pour illustration )



Concernant l'entretien , les cartouches de ce module sont à changer tous les ans au maximum , et/ou après un volume filtré de 4.000 l. maxi . ( = 11 l. /jour )

Prix approximatif (complet , modèle sans UV ) : 750 € ttc (*)
Un jeu des 4 cartouches à un coût approximatif de 130 € ttc

(*) = Prix public "normal" et correct , en sachant qu'il est possible de le trouver chez certains revendeurs à 3 X ce prix .... !!! .. => NO COMMENT ! ..

> Voir fiche descriptive ici ..

Une eau de pluie correctement stockée et filtrée par ce procédé doit correspondre aux "valeurs guides" d'une eau "biocompatible"




carbonit-ultrafiltr.jpg


Une société belge (fabricant Cintropur/Cintroclear) a équipé la cartouche "Carbonit" d'un tube interne lui apportant une performance accrue, au stade de l'ultrafiltration ..
L'eau pénètre la cartouche charbon actif de l'extérieur vers l'intérieur (comme d'habitude) pour ensuite pénétrer ce tube perforé, bouché à ses 2 extrémités (résine), pour devoir traverser la paroi d'un "composé spaghettis" assurant cette filtration fine, pour enfin ressortir par l'extrémité de ces "spaghettis" ...
Cette cartouche permet de compter sur une ultrafiltration en restant dans une gamme mono-cartouche, tel le filtre "Cintroclear AC110"



L'osmoseur

Qu'est-ce que l' osmose inverse ?

L'osmose inverse est un phénomène uniquement physique basé sur la pression osmotique. Le procédé consiste à faire passer l'eau sous pression à travers une membrane semi-perméable qui ne laisse passer que les molécules d'eau tout en retenant les autres éléments indésirables, qui eux, s'écoulent en rejet avec l'eau de rinçage de la membrane. Ce procédé peut-être comparé à l'épuration qu'effectuent nos reins.
C'est actuellement la seule manière d'épurer complètement l'eau sans produits chimiques et sans pollution supplémentaire.

Membrane d'osmose inverse : en TFC (Thin Film Composite: polysulfones-polyamides). Ne plus utiliser les membranes TAC (Tri Acétate de Cellulose). La membrane ( dont la finesse de pores est considérée jusqu'à 1/10000 de micron !! ) devra avoir une capacité de retenue minimum de 96 % suivant le cas. Un premier contrôle du pouvoir de retenue de la membrane sera effectué après installation de l'osmoseur par un test différentiel comparatif de la résistivité.

De la composition des différents modules et filtres, de la qualité des matériaux utilisés pour la construction de l'osmoseur et de l'efficacité de la membrane semi-perméable dépend la qualité de l'eau osmosée obtenue après traitement.

La pression minimale à l'entrée de l'appareil doit être de 1 à 3,5 bars selon modèle .

Il existe 3 grands types d'osmoseur inversé :


Type

rinçage
pression nécessaire

osmoseur simple

+/- 5 à 8 litres rejetés / litre produit
3.5 bars mini

osmoseur avec pompe perméat

+/- 2 à 3 litres rejetés / litre produit

2.5 bars mini

Osmoseur avec pompe booster électrique

+/- 2 à 3 litres rejetés / litre produit
0.5 bars mini

Ces caractéristiques sont à prendre en compte selon votre cas et à vérifier avec votre vendeur ...



filt_o-i.jpg

filt_purolux.jpg

Exemple d'osmoseur "sous évier" (à gauche) et "sur table" (à droite)


membrane.gif


La grande différence entre les modèles "sous-évier" et "sur table" est évidemment le réservoir de stockage, fermé et inaccessible pour le premier, et généralement accessible donc lavable pour le second ! ....

Concernant le "biofilm" tant décrié qui se forme à l'intérieur d'un réservoir fermé , je vous invite à lire attentivement un article très intéressant publié ici ..

Le système (tuyau) de rejet de l'eau à l'égout doit être impérativement non relié directement à l'évacuation et ne touchant pas cette dernière pour éviter toute "remontée" et contamination bactérienne de l'eau osmosée en cas de rupture brutale de la membrane.

Des assembleurs ou des revendeurs non compétents ou peu scrupuleux commercialisent des membranes ayant des capacités de retenue de 80-85% au même prix que des membranes ayant une capacité de retenue de 96-98%. Ce taux peut légèrement varier suivant les éléments à retenir. Pour être bonne pour la santé une eau osmosée doit-être la plus pure possible. Un système automatique ou semi-automatique est préférable au manuel pour des raisons de surveillance de la qualité de l'eau et d'astreinte de manipulation de l'appareil. Les appareils haut de gamme disposent d'un conductimètre de surveillance automatique incorporé. A défaut, il est nécessaire que le vendeur fournisse à l'acheteur un conductimètre manuel.

(Si un vendeur "oublie" de vous proposer un conductimètre ou de vous en parler en terme de contrôle ... changez de magasin !!)


Le CIRDAV * a exploré la valeur des appareils, les critères de qualité de l'eau et des services d'un grand nombre d'assembleurs et de vendeurs d'osmoseurs sur le marché. Très peu répondent aux recommandations de qualité du CIRDAV. Nous en avons pourtant trouvé quelques uns qui, en plus de la qualité de l'eau osmosée garantie, pratiquent des prix compétitifs.
( * ) Un document sur la B.E.V. (Bioélectronique de Vincent) est disponible auprès du CIRDAV (Centre International de Recherche et de Documentation sur l'Aliment Vivant) 4, Rue des Vignes 67206 MITTELHAUSBERGEN



Nota : pour en savoir plus sur l'osmose inverse et l'eau osmosée en consommation courante, je vous recommande vivement le livre de Richard Haas, spécialiste du sujet ...

(voir en rubrique "Biblio", et couverture ci-dessous ..)


purifiez.gif


L'eau osmosée présente des qualités physico-chimiques qui la situent proche de l'eau du Mont-Roucous : pH compris entre 6 et 7 (légèrement acide), faible minéralisation et résistivité élevée. C'est donc une eau très favorable a l'osmose cellulaire, cytoprotectrice et préventive des maladies dégénératives.

En réexaminant le tableau des seuils de filtration, on constate la performance de ce type d'appareil, le seul d'ailleurs à éliminer tous les virus et les micro polluants !


Une eau de pluie correctement stockée et filtrée par ce procédé correspond évidemment aux "valeurs guides" d'une eau "biocompatible"

Cependant , la performance de filtration de l'osmose inverse n'est pas nécessaire pour filtrer l'eau de pluie .... sauf pour les "puristes" qui recherchent une eau de très grande qualité , la plus pure possible ....
Par contre, l'osmoseur s'avère être le procédé le plus approprié pour purifier l'eau "du robinet", et le seul à même de pouvoir la ramener dans ces valeurs de biocompatibilité ... !! (nous y reviendrons dans un article du prochain dossier "eau de consommation".... )

Concernant l'entretien de l'appareil, je ne peux préciser les aspects de durée ou de "consommables" tant les modèles présents actuellement sur le marché peuvent être différents .....
Concernant le prix indicatif, il peut s'étaler sur une fourchette allant de 400 à 1000 € ttc selon les types et qualités ...
(si on vous propose un osmoseur standard à 1500 ou 2000€ .. fuyez !!, c'est de l'arnaque !!..)

Voilà décrits brièvement les 3 principaux procédés de potabilisation de l'eau de pluie, en précisant qu'il existe d'autres types de filtre, mais plus appropriés ceux-là à la "purification" de l'eau de réseau, catégorie que nous décrirons dans un autre article ultérieurement ...


Remarque importante concernant tous les types de filtres avec robinet :

Des cas de contamination bactérienne post-filtration sont connus, mais nous nous devons de mettre en garde l'utilisateur sur le fait que ces contaminations ne mettent pas en cause l'appareil lui-même mais bien souvent ses conditions d'utilisations !
Quelques règles élémentaires pour éviter ces contaminations et "remontées bactériennes" peuvent aisément être respectées ..... avec un minimum de discipline .. !!
A savoir ;
- nettoyer et désinfecter régulièrement le robinet de sortie du filtre
- ne pas remplir de bouteille en introduisant le bec du robinet dans le goulot de la bouteille, en contact direct, surtout si vous y buvez "au goulot"
- préférez l'usage d'une carafe plutôt qu'une bouteille
- ne pas boire directement au robinet du filtre, en n'oubliant pas d'en "éduquer" les enfants

Ces quelques recommandations d'usage vous permettront de profiter pleinement des qualités de votre appareil et de l'eau qu'il produit, tout en respectant bien évidemment les consignes d'entretien et de changement de cartouches ... !




A votre bonne santé !!


PS :  Pour toutes questions complémentaires, vous pouvez nous retrouver sur notre forum ...



A suivre avec ... : "Etape 6 : la mise en oeuvre "






Date de création : 10/03/2008 ¤ 22:54
Dernière modification : 27/12/2008 ¤ 10:41
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Réactions à cet article

Réaction n°4 

par Tomek le 27/09/2011 ¤ 13:48

Bonjour.

Depuis environ un an, je m'intéresse plus sérieusement à la valorisation de l'eau de pluie jusqu'à sa potabilité. Ce projet va prendre forme avec l'aquisition de notre future maison k. Le site d'eautarcie a beaucoup joué pour répondre aux questions que je me posais, et je suis content qu'en France il y a des gens qui adhèrent à ça.

En parlant de la filtration (le sujet ici), j'ai pu constater une certaine différence entre vos préconisations et celles du système PLUVALOR, et je ne trouve pas d'explications en quoi cette différence importe.
Je m'explique: vous mettez sur votre montage une "filtration secondaire" qui n'existe pas sur le système pluvalor, et vous citer le Pr J. Orszagh qui obtient une "eau de qualité inoffensive" tout juste après le filtre 10 micron (votre filtre primaire).
Est ce que l'ajout d'un filtre à charbon actif en amont du chauffe eau est indispensable d'après vous? Si oui, pourquoi? (à cause d'une probable prolifération de bactéries sans?)

Et à titre d'information, depuis le temps, le prix du module "multi-cartouches d'ultrafiltration se trouve dans les 400 eurosk.

Et bravo pour le site et le forum!

Tomek

Réaction n°2 

par JanW le 03/08/2008 ¤ 15:03

Merci pour ces infos précieuses !

Est-ce que tu as des conseils sur le dimensionnement de la pompe pour la potabilisation ? Cela dépendra des filtres utilisés, bien sûr. Mais dans ton cas, avec ultrafiltration, quelle est la pression minimale que tu conseillerais? Je sais que la doc dit "à partir de 2 bar", mais est-ce suffisant en pratique? Peut-être que tu peux même nous donner un chiffre pour le débit d'eau potable que tu constates en moyenne (filtres pas neufs ni trop sales), pour la pression que tu utilises? Pour l'instant j'ai comme projet d'alimenter ma pompe avec de l'électricité produite localement (PV, éolienne), et surdimensionner l'installation coûte chèr...


Salut janW ,

bonne question que tu poses là ...

C'est vrai que l'on pourrait oublier que le choix de la pompe (et son rendement) est aussi dépendant de la filière de filtration qui la suivra, surtout du filtre de potabilisation !

Si une bougie céramique peut fonctionner sous 1.5 bar (optimum : 2 à 3 bars), un module multicartouches d' ultrafiltration comme le mien (illustré sur l'article) ou un osmoseur nécessitent (en fonction optimale et sous garantie) une pression de 3.5 bars !!
C'est là qu'il est impératif de le prendre en compte dans ce type d'installation ...
Quand je lis certains sur forum qui achètent un simple groupe surpresseur bon marché chez bricomachin ou gastrobazard dont la puissance de la pompe n'arrive même pas au Kw, je reste très sceptique sur le bon fonctionnement d'un filtre de potabilisation de type ultrafiltration ou osmose ...

Dans mon cas, je suis équipé d'une pompe immergée d' 1.55 Kw (une pompe immergée a en plus un meilleur rendement qu'une pompe de surface), couplée à un réservoir de surpression (dans le bâtiment) de 200 l. ...
Côté filtration : 1 filtre à tamis inox lavable à 89µ (dont je viens de changer le tamis par un 50µ, car il me semblait que le 89µ n'arrêtait pas suffisamment de particules, mon "eau brute" étant déjà assez propre ..) + un filtre à chaussettes jetables 10µ ...
> complétés par un filtre à charbon actif en granulés pour l'eau sanitaire , et du filtre de potabilisation à la cuisine (en // du charbon actif et non en supplément ...)

Pour me garantir un bon fonctionnement du filtre de potabilisation, en considérant aussi les pertes de charges du circuit et des filtres primaires, mes règlages de pression au contacteur mano du réservoir sont de mini 3.2 bars et maxi de 4.8 bars ... et 2.9 pour le gonflage d'azote dans le réservoir (toujours 300 g en moins que le mini !)
Ceci me permet un "delta" (entre mini et maxi) de 1.6 bars, assez confortable de fonctionnement et pour la pompe, et ce delta avec ces niveaux de règlages me fournissent une réserve utile disponible entre 2 fonctionnements de pompe de 47 l. pour un réservoir de 200 !!
(toujours compter sur 1/4 à 1/5 du volume .. , si bien réglé ..)

Donc, pour un bon fonctionnement et durabilité de pompe, en assurant une pression proche de 5 bars .... , il faut une pompe "qui assure" .. !!

C'est là aussi que je reste sceptique (dans le cas de figure que nous parlons ici) sur le rendement des stations de pompage automatiques aux normes EN1717, qui sont généralement équipées de pompes de 0.55 Kw ou maxi 0.75 Kw .... !!

Question cout : ben évidemment je ne me suis pas contenté d'un premier prix chez brictruc (attention à la qualité et aussi au service après vente !!), mais je me suis adressé à un pro spécialiste des pompes et moteurs qui connait son métier et ses matériels, à prix évidemment bien plus chers mais restant dans un bon rapport qualité/prix ... pour un cout total (pompe + réservoir + tableau de commande et tous autres accessoires) de 930€ ttc ...
Beaucoup me disent : "ça fait cher !" ...
Et bien quand on compare les mésaventures de certains avec du matériel de m**** ... et comme un de mes fournisseurs me disait encore récemment .. : "il faut parfois être riche pour acheter du bon marché" ....
Le bon marché, c'est "au p'tit bonheur la chance" ... , ça passe ou ça casse !
Pour certains, ça passe, et tant mieux pour eux !
Pour d'autres moins chanceux, quand ça casse, que les problèmes et réparations se multiplient ... on en a vite marre, mais surtout, au bout du compte, quand on en a trop marre et que l'on se décide enfin à acheter du bon matériel ... ben on a tout perdu puisqu'au total ça aura couté plus cher avec tous les ennuis en plus ....
(et j'en connais plusieurs dans ce cas, et qui s'en mordent chaque fois les doigts .. !)

Vu que dans mes conditions, je ne peux me permettre des ennuis à répétition, je "me suis permis" d'investir dans du matériel de qualité et durable, fournissant un bon rendement, mais surtout qui m'évitera de me prendre la tête à chaque soucis éventuel ...

Néanmoins, je suis aussi contraint de faire des choix, je ne peux me permettre ça pour tous les domaines que j'ai à travailler chez moi, ce qui fait que pour l'oxygénation de mon épuration par ex., j'aurais pu ... mais ne me suis pas permis le surcout d'une pompe solaire par rapport à la pompe électrique ...

Mais tout cela reste dans le domaine du "choix personnel" .. !! , qui se respecte, et chacun fait selon ses convictions et ses moyens ....
Juste faut-il être informé et savoir à quoi s'attendre ..

Voilà ..
J'espère avoir répondu assez clairement à ta question ...

Cordialement
"Pierre L'écoleau"


Réaction n°1 

par Tsiledje le 22/07/2008 ¤ 11:56

Bonjour,

Concrètement, je voudrais connaitre le niveau de filtration nécessaire pour une eau de qualité inoffensive qui servira à notre toilette quotidienne.

J'ai bien lu l'article mais je n'ai pas trouvé cette information.

Merci



Bonjour Tsiledje ,


ah .. , c'est pourtant mentionné dans l'article ...

En considérant une bonne préfiltration avant stockage (pour préserver une bonne qualité d'eau "brute") et stockage béton , une bonne filtration primaire (par ex. : 50µ + 10µ) complétée par le charbon actif devrait assurer une qualité d'eau sanitaire confortable et inoffensive, néanmoins non "potable" ...

Cordialement
"Pierre L'écoleau"



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