Des poissons contaminés aux PCB dans trois lacs alpins
La pêche à des fins de consommation et de commercialisation de poissons de l’espèce omble chevalier (Salvelinus alpinus) n’est plus autorisée dans les lacs du Bourget, d’Annecy et Léman. Le préfet de Savoie a annoncé le 2 avril avoir pris un arrêté d’interdiction concernant le lac du Bourget, après que des analyses ont fait état d’une contamination aux polychlorobiphényles (PCB) «supérieure aux normes réglementaires pour deux poissons issus du lac, les rendant impropres à la consommation humaine et animale.»
De même, un arrêté préfectoral interdit la pêche de l’omble chevalier dans le lac Léman et le lac d’Annecy, .......
Lire la suite sur JDLE ..A lire aussi ici ..Ainsi que :
> Communiqué de presse de F.N.E. , du 9 avril 2008 :
Pollution des lacs alpins au PCB : énième épisode du dossier !
Le préfet de Haute-Savoie vient d'interdire par arrêté préfectoral du 2 avril 2008 la pêche de l'omble chevalier à des fins de consommation et de commercialisation sur les lacs d’Annecy et Léman. La raison : la découverte, suite à des prélèvements sur des espèces de poissons emblématiques, de teneurs en PCB dans les chairs dépassant de 1,5 à 4 fois la norme européenne. Cette information n’est pas une surprise pour la fédération France Nature Environnement et sa fédération régionale, la Fédération Rhône Alpes de Protection de la Nature, qui suspectent depuis plusieurs années une contamination des sédiments des lacs alpins. FNE et la FRAPNA surveillent et alertent depuis 20 ans sur ce problème. Ils ont demandé et obtenu que des fonds soient débloqués pour analyser les lacs alpins, notamment le lac du Bourget sur lequel un arrêté a également été prononcé à cet égard et où de très fortes concentrations de PCB ont été trouvées dans les sédiments. Il faut également étudier les pollutions éventuellement stockées dans les barrages amont pour établir une cartographie la plus complète possible. Les résultats actuels montrent, en effet, que le combat était nécessaire et qu'il ne doit pas s'arrêter. Après les grands fleuves français, ce sont aujourd’hui les lacs d’altitude, symboles de pureté, qui sont malades. Depuis le début de ce dossier, la pollution semble s’étendre par capillarité sans que les pouvoirs publics n’adoptent de réaction proportionnelle aux enjeux sanitaires et environnementaux. Les avancées sont certes réelles mais nettement insuffisantes, et le cas des lacs alpins, frappant par sa symbolique, risque de n’être qu’un précédent. Il est urgent que les ministères de l’agriculture et de la santé directement concernés prennent enfin la mesure du problème. Cet exemple illustre bien le caractère transfrontalier des pollutions. Une partie des polluants étant transportée par voie aérienne, la contamination de l’ensemble des écosystèmes est facilitée, y compris pour les plus isolés. FNE souhaite donc renforcer les échanges d’informations et les programmes de recherche entre la Suisse et la France, tant sur le Rhône que sur le Rhin.
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> et après les grands fleuves, les petites rivières, les lacs de montagne ..... a qui le tour .. ??
Dossier Utiliser l’eau de pluie : Magazine "La Maison Ecologique" Magazine La Maison écologique n°44 avril - mai 2008
Coordonné par Julie Barbeillon Rédigé par Sylvie Luneau et Nolwenn Weiler
Source intarissable – on l’espère ! – l’eau de pluie n’est que rarement récupérée et souvent utilisée pour le jardin uniquement. Son usage doit pourtant se systématiser à la fois pour désengorger les réseaux d’évacuation et pour économiser une ressource qui se raréfie et grève le budget des ménages. L’eau de pluie pénètre désormais la maison et remplace peu à peu l’eau du réseau pour les usages domestiques, jusqu’à la boisson. Ce dossier vous éclairera sur les bons choix à faire en matière de cuves, de pompes et de filtres pour une utilisation de l'eau de pluie dans toute la maison. Voir 1ère de couverture ici ..Site web de La Maison écologique ..
Importations d’eau pour Chypre et Barcelone
Le 23 mars, les autorités chypriotes ont ordonné des réductions d’utilisation ainsi que l’importation d’eau depuis la Grèce dans les 5 prochains mois, confirmant ainsi l’éventualité dont avait parlé le ministre chargé de l’agriculture au mois de janvier (1). Chypre doit en effet faire face à une rareté croissante de ses ressources, liée à une sécheresse importante. Selon une dépêche de Reuters, les réservoirs d’eau sont remplis à environ 10% de leur capacité. «Des réductions sont nécessaires pour couvrir les besoins de la population (...) La situation est extrêmement grave», a déclaré un porte-parole du gouvernement. Même si Chypre compte deux usines de dessalement et qu’une troisième sera bientôt en activité, la demande croissante en eau et les rares épisodes de pluie exercent une pression importante sur les ressources existantes, déjà limitées.Le 17 mars, l’AFP avait par ailleurs indiqué que la ville de Barcelone (Catalogne) va bien importer de l’eau depuis Marseille et Tarragone (Catalogne) par navire. Cette action avait été dévoilée en janvier (2). D’après le journal catalan La Vanguardia, un premier trajet serait ainsi effectué mi-mai depuis Tarragone, et depuis Marseille dix jours plus tard.Lire les articles sur JDLE ..
Le réseau européen pour favoriser la gestion publique de l’eau s’organiseUne vingtaine d’entreprises publiques européennes de l’eau et de l’assainissement se sont réunies le 18 mars dernier pour lancer Aqua Publica Europea, le premier réseau européen qui prône la gestion publique des services d’eau et d’assainissement.
Promouvoir la gestion publique de l’eau et non la délégation de ce service public à des entreprises privées, telle est la mission du réseau européen Aqua Publica Europea. Créée le 18 mars dernier, cette nouvelle structure regroupe pour l’instant des entreprises publiques de l’eau comme Vivaqua de Belgique, Services Industriels de Genève de Suisse, Eau de Paris pour la France, des agences territoriales et des sociétés de gestion de l’eau et de l’assainissement italiennes (ATO Sardegna, ATO Prov di Milano, Amiacque, Cap Holding Spa, Cap Gestione, Iamoni, Sinomi, et TASM) mais également des associations regroupant des entreprises publiques locales comme Belgaqua et Acqua Publica Italia.
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Attention , à tous les utilisateurs de FireFox , Thunderbird et Seamonkey SECUSER sécurité 26/03/08
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Correctifs critiques pour Firefox, Thunderbird et Seamonkey RESUME DE L'ALERTE ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Plusieurs nouveaux défauts de sécurité ont été identifiés dans le navigateur Firefox, la messagerie Thunderbird et SeaMonkey. L'exploitation des failles les plus sévères peut permettre à un individu malveillant ou à un virus d'exécuter à distance du code malicieux sur l'ordinateur de sa victime par l'intermédiaire d'une page web ou d'un courrier électronique piégé.
SOLUTION DISPONIBLE ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Si au moins un des logiciels concernés est installé sur votre ordinateur, vous devez appliquer le correctif disponible pour prévenir toute attaque :
http://www.secuser.com/vulnerabilite/2008/080326-firefox-thunderbird.htm Pour + d'infos ou pour vous abonner à la newsletter sécurité de Secuser ..> voir ici ..
Médicaments dans l’eau: «une préoccupation plus qu’un risque»Benoît Roig, de l’Ecole des mines d’Alès, coordonne le projet européen Knappe (1) qui doit proposer des mesures pour réduire la présence de produits et de résidus pharmaceutiques dans l’environnement. Organisateur d’une conférence internationale sur ce sujet les 19 et 20 février à Nîmes (Gard) (2), il fait le point sur les connaissances actuelles et évoque les pistes envisagées par le groupe de travail.Lire l'interview sur JDLE ..
Pollution de la Loire: Total vivement critiquéUn article du Monde publié le 24 mars indique que le groupe pétrolier a parlé de «petit incident» le 16 mars lorsque la fuite, qui a entraîné le déversement de 400 tonnes de fuel lourd toxique dans la Loire, s’est produite (1). La maire de Donges (Loire-Atlantique) où s’est produite la pollution a en effet déclaré au quotidien que «les porte-parole de Total n'étaient pas du tout alarmistes», et avaient affirmé: «Ne vous inquiétez pas, on gère». Le Monde cite également Bernard Garnier, adjoint Vert en charge de l'environnement à la mairie de Saint-Nazaire, qui déplore «le manque de transparence» de Total. «On a facilement perdu 12 heures avec la mauvaise gestion de la crise», a-t-il souligné.Lire la suite sur JDLE ..
L'eau déborde ..L’eau n’étant pas une marchandise comme les autres car devant être accessible à tous, son prix ne devrait couvrir que son coût et rien d’autre.Tel est l’enjeu auquel de nombreuses collectivités locales apportent des réponses dans le monde, en Europe et en France pour adopter un contrôle public intégral de l’eau. Elles se désengagent soit d’une privatisation, soit d’une délégation de service public , DSP anglicisée en « The French PPP » par l’IDG lui-même !
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Conférence sur la valorisation domestique de l'eau de pluie A l'occasion de la journée mondiale de l'eau (22 mars , avancée au 20 mars en raison du W-E Pascal), l'association éc'eau-logis présente une double conférence-débat / visite le lundi 24 mars ... voir affiche ici ..
En agriculture, produire propre coûte moins cher que dépolluer l'eau. C'est la conclusion des autorités bavaroises. Ici, le village de Habach au bord du lac de Staffelsee. : Michaela Rehle En Bavière, le coût de pouce à la filière bio a permis de faire chuter la facture de dénitrification. Une expérience qui intéresse la France. En agriculture, produire propre coûte moins cher que dépolluer l'eau. Ce n'est plus parole d'écolo, mais le discours officiel du ministère de l'Ecologie et du Développement durable (MEDAD) qui fonde cette affirmation sur des exemples concrets. Le ministère invite les Agences de l'eau à encourager le développement de l'agriculture biologique afin de protéger les captages d'eau potable. Un des exemples sur lequel s'appuie le ministère est celui de la ville de Munich, en Allemagne, qui a peaufiné ses calculs grâce à plus de seize ans de recul. Constatant que les teneurs en nitrates et en pesticides augmentaient depuis les années 1960 (à raison de + 0,5 microgramme/litre/an de nitrates entre 1975 et 1991), Munich débute, en 1991, un programme de promotion de l'agriculture biologique. Agriculteurs plus nombreux La ville décide d'accompagner les agriculteurs à tous les niveaux : technique, financier et commercial (Munich est devenu le premier client des producteurs bio, pour ses cantines notamment). Résultats : depuis 1991, 83 % des 2 250 ha de terres agricoles sont passés en bio (en plus des 2 900 ha de forêts). À l'inverse de la tendance générale, les agriculteurs sont plus nombreux : 23 dans les années 1990, 107 aujourd'hui. Quant à l'effet sur l'eau, les chiffres parlent d'eux-mêmes : les teneurs en nitrates ont diminué de 43 % et les teneurs en produits phytosanitaires de 54 % depuis 1991. Cerise sur le gâteau : le programme de soutien à l'agriculture bio est rentable : il coûte 750 000 €/an à la ville de Munich, soit moins d'un centime d'euro par mètre cube d'eau distribuée. « À titre de comparaison, le coût de la dénitrification d'une eau de plus de 50 microgrammes/litre est estimé en France à 27 centimes d'euros par mètre cube d'eau distribuée », précise le Medad. Il faut encore ajouter le coût de retraitement des pesticides. La France, maintes fois épinglée par Bruxelles pour la mauvaise qualité de ses eaux, va t-elle emboîter le pas de la ville de Munich ? Pour la première fois, une agence de l'eau, celle de Seine-Normandie, a signé, le 31 janvier, à Dourdan (Essonne) un contrat de cinq ans avec un groupement d'agriculteurs biologiques (GAB), en vue de préserver 342 captages d'eau potable prioritaires de la Région Ile-de-France, dont 202 en Seine-et-Marne. Le contrat est doté d'un budget prévisionnel de 200 000 €/an (qui s'ajoute aux aides à la conversion), cofinancé à 50 % par l'Agence de l'eau, à 25 % par le Conseil régional et à 25 % par le GAB d'Ile-de-France. Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État à l'Écologie, présente lors de la signature, a souhaité que les agences de l'eau concluent des accords de ce type sur tout le territoire. D'autres contrats sont à l'étude en Champagne-Ardenne et dans le Nord.
source : ACME et Ouest-France
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