Sur www.bakchich.info : la colère de M. André SantiniAndré Santini n'est pas seulement ministre de la Fonction publique : il dirige aussi le Syndicat des eaux d'Ile de France, soupçonné de surfacturer le prix de l'eau aux Franciliens. « Bakchich » a voulu le questionner là-dessus. Il s'est mis en colère… Il y a un sujet sur lequel il ne faut pas chatouiller André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux et secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique : c'est le prix de l'eau en région parisienne ! Il perd aussitôt son légendaire sens de l'humour…L'eau, c'est le jardin secret de « Dédé », président du Syndicat des eaux d'Ile de France (Sedif) depuis 1983. Un lieu de pouvoir considérable, doté d'une force de frappe financière colossale : le Sedif, le plus grand service public d'eau de France, distribue chaque jour l'eau potable à 4 millions d'habitants de la région parisienne et gère un budget de 580 millions d'euros. Depuis sa création en 1923, une seule et même entreprise gère ce pactole : Veolia, ex-Compagnie générale des eaux.
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Des Maires d’Ile-de-France pour une gestion publique de l’eau au SEDIF.
Six Maires et Présidents de Communautés de Communes d’Ile-de-France, à l’exemple de la Ville de Paris, demandent la gestion publique de l’eau par le Syndicat des Eaux d’Ile-de-France. Ils et elle s’adressent à leurs collègues nouvellement élu(e)s. Clamart, le 19 mars 2008 Cher(e) Collègue, Tout d’abord bravo pour votre élection en tant que Maire. Votre commune est adhérente du SEDIF, le Syndicat des Eaux d’Ile-de-France. Chacune des 146 communes du SEDIF va désigner un délégué titulaire et un délégué suppléant pour siéger au comité syndical qui aura à choisir le bureau et, dans quelques mois, le mode de délégation de la gestion de l’eau. Aujourd’hui, M. André Santini, Secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique et Maire d’Issy-les-Moulineaux, qui est Président du SEDIF depuis 1983, pèse de tout son poids pour que le contrat reste entre les mains du privé (la délégation au privé date de 1923…). Pourtant, la Cour des Comptes et les associations de consommateurs dénoncent cette situation. Nous pensons qu’il y a maintenant une occasion historique de basculer vers une gestion publique de l’eau. La ville de Paris a pris la même position et il nous semble aussi essentiel de pouvoir mutualiser la gestion de l’eau au niveau de l’Ile-de-France. La désignation des délégués de chaque commune est donc un enjeu important car chaque voix va compter. Il faut s’assurer que les délégués aient bien le mandat de travailler au sein du SEDIF pour la mise en régie publique de la gestion de l’eau. Il ne s’agit pas ici d’un choix idéologique mais de la défense de l’intérêt général et même d’une décision de bon sens. Nous comptons sur l’implication des maires pour faire en sorte que nous prenions la bonne décision pour une gestion publique de l’eau. Bien à vous, Christian Métairie Pdt de la Communauté d’Agglomération du Val de Bièvre Philippe Kaltenbach Maire de Clamart Président de la Communauté d’Agglomération Sud de Seine Dominique Voynet Maire de Montreuil François Lamy Maire de Palaiseau Patrick Braouezec Pdt de la Communauté d’Agglomération Plaine Commune Philippe Laurent Maire de Sceaux
Elus municipaux et Associations de Solidarité : ce qu’on ne vous dit pas sur la loi "Oudin-Santini".Jeudi 20 mars 2008. L’association Action Contre la Faim (ACF) a décidé de faire de la "journée mondiale de l’eau", une journée de promotion de la loi Oudin Santini. Cette loi dont l’auteur affirme qu’elle est " non seulement un moyen de permettre une exportation du modèle français de gestion de l’eau, mais aussi un moyen de compléter utilement la conquête de marchés par les grands groupes français." (André Santini à l’Assemblée Nationale). Nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer l’enrôlement de certaines ONG dans la promotion de cette loi. L’action de ACF se présente comme un défi lancé aux élus municipaux pour qu’ils appliquent la loi. Elle fait même très fort : les citoyens sont invités à venir signer une pétition en direction de leurs élus pour qu’ils appliquent la loi "Oudin-Santini". Un article dans le journal Ouest-France nous apprend que cette action sera menée dans 13 villes de France. A Brest, qui est une de ces villes, la gestion de l’eau est confiée à Véolia. Le maire socialiste récemment réélu ne semble pas disposé, pour le moment, à rompre avec la multinationale. Celle ci est elle-même fort intéressée par l’application de la loi dont elle a fait la promotion, en Bretagne, par l’intermédiaire de l’un de ses cadres, ancien député de Lorient. La municipalité n’a d’ailleurs pas attendu cette pétition pour mettre la loi en application. La pression sur les élus peut donc y sembler superflue. Mais ces citoyens auxquels il est fait appel savent-ils vraiment ce que cache cette loi ? Ces élus savent-ils quelle cuisine on leur demande de mijoter ? Les associations locales de solidarité savent-elles quel rôle on souhaite leur faire jouer dans le cadre de la politique des entreprises françaises privées de l’eau ? .../... Lire la suite sur S-EAU-S ..
Madame, Monsieur le Maire, et si après le champagne vous passiez à l’eau ?A l’occasion de la journée mondiale de l’eau du 22 mars 2008, la Coalition Eau, regroupement de 22 ONG françaises (CCFD, Eau Vive, France Libertés, Green Cross France, GRET, Hydraulique Sans Frontières, Secours Catholique, WWF-France, …) interpelle les nouveaux élus municipaux. Elle insiste sur le rôle primordial que les maires doivent jouer dans l’accès à l’eau pour tous, la gestion et la protection de cette ressource vitale sur leur territoire et dans le cadre d’actions de solidarité internationale.La Coalition Eau veut attirer l’attention sur la crise actuelle de l’eau qui s’aggrave dans l’indifférence générale, alors même que des réponses existent. Tous les acteurs doivent jouer un rôle pour faire cesser l’immobilisme actuel, des Etats aux associations, en passant par les citoyens et les organisations internationales.
Au lendemain de ces élections, la Coalition Eau a décidé d’interpeler des acteurs qui pourraient bousculer la donne : les maires de France.
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Lire la suite ici .. La Coalition Eau s’adresse aux membres du G8La Coalition Eau interpelle depuis 3 mois des acteurs clefs du G8 afin qu’ils fassent un pas décisif en faveur de l’accès à l’eau et l’assainissement dans le monde. En concertation avec les membres de la campagne internationale End Water Poverty, la Coalition Eau s’est adressée directement aux officiels japonais pour influer sur l’agenda du prochain G8. Nous voulons désormais obtenir le soutien de la France sur ce dossier, avant la rencontre des différents sherpas prévue mi-mars. .../... Lire la suite ici ..
La marchandisation de l’eau s’accélère> article de Marc Laimé , dans Le Monde Diplomatique du 19 mars 2008La communauté internationale célèbre le 20 mars 2008 (1), sous l’égide de l’ONU, la 15ème « Journée mondiale de l’eau ». L’absence d’accès à l’eau affecte 1,1 milliard d’êtres humains ; l’absence de moyens sanitaires de base touche 2,6 milliards de personnes. Paradoxalement, alors que les premières étapes de la marchandisation de ce bien commun ont suscité de fortes mobilisations populaires sur les cinq continents, le mouvement mondial de libéralisation des marchés de l’eau, initié dans les années 1980, semble s’accélérer. La « libéralisation » des marchés de l’eau s’est au départ fortement inspirée du « modèle français » : le partenariat-public-privé (PPP). Un dogme s’affirmait avec force : la puissance publique est défaillante ; le recours au secteur privé est indispensable ; la bonne gouvernance repose sur le trépied de fer — dérégulation, décentralisation, privatisation ; les services de l’eau ont un coût, qui doit être payé intégralement par les usagers. Dans ce cadre, les signatures de contrats avec des grandes métropoles du Sud se succèdent à un rythme impressionnant. Mais les conflits surgissent dès la moitié des années 1990, quand les opérateurs privés entendent faire payer des usagers fraîchement raccordés, qui n’ont ni la culture du paiement d’un bien jusqu’alors largement subsidié par la puissance publique, ni, le plus souvent, les moyens de payer. De nombreuses luttes se succèdent sur les cinq continents. La tenue des premiers grands forums altermondialistes publicise le thème du refus de la « marchandisation » de l’eau. .../... Lire la suite de cet article ici ..source : http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/
100 millions d’Européens en attente d’un accès à l’eau potableOn associe généralement le problème de pénurie d’eau aux pays tropicaux, dont les faibles revenus ne permettent pas de s’équiper d’infrastructures adéquates. Une enquête de la Commission économique régionale pour l’Europe (1), réalisée auprès de 56 pays du continent, tord le cou à cette idée reçue. Elle révèle que 100 millions d’Européens n’ont pas accès à l’heure actuelle à l’eau potable. Outre que l’eau soit une denrée nécessaire à la survie de l’homme, la qualité de celle-ci est également un élément vital à prendre en compte. Une eau, dont la salubrité prête à caution, véhicule des maladies dites « hydriques », qu’elle transmet à toutes les personnes entrées en contact avec la source infectée. Le plus souvent associées à des crises de diarrhée aiguë, ces infections peuvent entraîner la mort des personnes intoxiquées. En 2006, plus de 170 000 personnes étaient victimes de cette forme de contamination, l’hépatite A représentant à elle seule 120 000 cas.
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Pour ceux qui ont eu la malchance de le rater ... , ce docu sera rediffusé à 00h50 , dans la nuit de jeudi 13 à vendredi 14 mars , toujours sur ARTE .. !!"Le monde selon Monsanto"Merci à tous de faire circuler cette annonce le plus largement possible !!ARTE : Diffusion le mardi 11 mars à 21h00Le documentaire évènement de Marie-Monique Robin Du continent américain à l’Inde en passant par l’Europe, une enquête magistrale et alarmante sur la multinationale américaine qui commercialise 90 % des OGM dans le monde. Marie Monique Robin nous explique le déroulement d’une enquête passionnante qui met gravement en cause une multinationale hautement controversée .
« Pourquoi un film sur Monsanto ? » Cette question m’est posée régulièrement depuis trois ans et immanquablement, je réponds la même chose :
« Ca fait plus de vingt ans que je parcours le monde, et partout j’ai entendu parler de cette multinationale américaine, à dire vrai, plutôt en mal. J’ai voulu en avoir le cœur net et j’ai navigué sur la toile pendant des mois. J’ai découvert que Monsanto représente l’une des entreprises les plus controversées de l’ère industrielle parce qu’elle a toujours caché l’extrême toxicité de ses produits. Qu’en est il aujourd’hui ? Nous dit-elle la vérité sur ses OGM ? Peut-on la croire quand elle dit que les biotechnologies vont résoudre le problème de la faim et de la contamination environnementale ? Pour répondre à ces questions, qui nous concernent tous, j’ai repris mon bâton de pèlerin, voyageant sur trois continents, où j’ai confronté la parole de Monsanto à la réalité du terrain, rencontrant des dizaines de témoins que j’avais préalablement identifiés sur la toile. Et je suis sûre, aujoud’hui, qu’on ne doit pas laisser cette entreprise s’emparer des semences, et donc de la nourriture du monde ... Marie-Monique Robin Réalisatrice et écrivain 21 janvier 2007 > voir ici !
> et par là ..
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Pour continuer ces informations ..
> combat-monsanto.org
> Fondation Sciences Citoyennes
Situation de l’eau en France : un appel à vigilance Une pluviométrie cumulée inférieure à la moyenne sur la très grande majorité du territoire métropolitain. Sur la période septembre à février, le cumul de pluie observé est le plus faible de ces quatre dernières années. Si le taux moyen de déficit des pluies efficaces est de 25%, il atteint près de 50% dans le sud du bassin parisien, la vallée de la Garonne, les Pyrénées-Orientales et la Provence..../...
Le Grenelle Environnement renforce la gestion rationnelle de l’eau. Les conclusions du Grenelle Environnement ont retenus trois actions en matière de gestion quantitative :
> Adapter les prélèvements aux ressources ..... /.. > Développer la récupération des eaux pluviales > Développer la réutilisation des eaux usées ...... /...../...
Lire le communiqué de presse du MEDAD ici ..
Enfin un dossier Web sur le sujet bien construit , et surtout .. objectif !!FOCUS : La récupération et l’utilisation des eaux de pluie
Officialisée depuis la dernière loi sur l’eau et l’instauration d’un crédit d’impôt, la récupération et l’utilisation des eaux de pluie progresse en France même si certains freins restent encore à lever. En attendant de prochaines avancées réglementaires, Actu-environnement.com revient sur cette technique.
Publié le 15/02/2008 et réactualisé le 15/02/2008
Un dossier Actu-Environnement : à lire ici ...
Récupérer l'eau de pluie pour éviter les inondationsVu de Chevilly-Larue (Val-de-Marne) LE MONDE | 09.02.08 | 14h14 • Mis à jour le 10.02.08 | 18h05 Le département du Val-de-Marne deviendra-t-il pionnier, en France, dans la lutte contre les inondations urbaines ? Ses résidents pavillonnaires apprendront-ils à recycler les eaux de pluie qui arrivent naturellement sur leurs toits ? En Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, cette pratique se généralise pour des usages comme le lavage des véhicules ou l'alimentation des chasses d'eau. Un constat qui a conduit Jacques Perreux, vice-président du conseil général du département chargé de l'assainissement et du développement durable, à engager depuis trois ans une démarche visant à économiser les ressources en eau potable tout en luttant contre les inondations à la source.
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