Les bio-indicateurs, au cœur du bon état écologique des cours d’eauSuite à l’entrée vigueur de la Directive cadre sur l’eau et son objectif de bon état écologique d’ici à 2015, la recherche d’espèces et de protocoles révélateurs de la qualité du milieu devient une priorité. En France, le Cemagref y travaille.
Pour lutter contre la pollution des eaux, l'Union Européenne a mis en place un cadre réglementaire à travers la directive européenne 2000/60, dite directive-cadre sur l'eau (DCE). Cette DCE engage les Etats membres dans un objectif de reconquête de la qualité de l'eau et des milieux aquatiques. Son ambition : les milieux aquatiques européens doivent être en bon état écologique d'ici à 2015, sauf si des raisons d'ordre technique ou économique justifient que cet objectif ne peut être atteint. Contrairement aux politiques antérieures plutôt axées sur des objectifs de moyens, cette directive impose désormais des objectifs de résultats. Mais tout l’enjeu est de savoir ce que signifie un « bon état écologique ». Avec ce terme, l’Union européenne ne fait plus seulement référence à des données d’ordre physico-chimique comme la concentration de telle ou telle molécule mais bien au fonctionnement de l’écosystème dans son ensemble. Elle intègre donc le vivant ce qui place les bio-indicateurs au cœur du processus d’amélioration de la qualité des milieux.
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