Les zones humides soumises à une forte densité touristique Le service de l’observation et des statistiques (SOeS, ex-Ifen) du Commissariat général au développement durable a publié un nouveau rapport sur les zones humides en France. Cette fiche indicateur fait le point sur les capacités d’accueil et la densité touristique des communes situées en zones humides. Bilan: en 2008, cette densité est beaucoup plus élevée sur les façades maritimes que la moyenne nationale, avec la densité la plus forte sur le littoral méditerranéen (8 fois supérieure à la moyenne métropolitaine). Le nombre d’emplacements de camping, notamment, a augmenté de 25% entre 1999 et 2008 pour l’ensemble des zones humides d’importance majeure.
L’objectif de l’étude est de pallier le manque de données nationales sur la fréquentation réelle des zones humides, pour apporter des indications sur la pression touristique. Celle-ci peut en effet être responsable de dysfonctionnements hydrologiques et d’une dégradation du milieu, à cause des activités en elles-mêmes (piétinement, pollution, etc.) ou des aménagements liés (remblaiement de terrain, urbanisation, etc.).
L’étude a porté sur 3.482 communes soit 58.388 kilomètres carrés, dont la superficie de zone humide représente au moins 5% de la superficie totale.
Source ; JDLE
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